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Actualités des clubs - avril 2025

L'actu des clubs


• “Vipère au poing” au Théâtre du Lucernaire

À l’occasion de la publication de l’adaptation en bande dessinée de “Vipère au poing” par Frédéric Rébéna, trois membres des Book et Scène Clubs ont été conviés à une soirée spéciale au Théâtre du Lucernaire, avec la représentation du spectacle éponyme.


• Cérémonies de remise de prix du Nikon Film Festival et du prix Alice Guy

Le mois d’avril était également sous le signe des cérémonies pour les membres du Ciné Club. Ils ont pu se rendre à celle du Nikon Film Festival au Grand Rex le 9 avril, ainsi qu’à celle du Prix Alice Guy au Max Linder Panorama le 29 avril, qui récompensait Lina Soualem pour son film “Bye Bye Tibériade”.

• Soirée autour du spectacle “Léviathan” à l’Odéon

Le 29 avril a également eu lieu une soirée spéciale autour de la pièce “Léviathan” de Lorraine de Sagazan pour les membres du Scène Club et des Ambassadeurs. Ils se sont rendus aux Ateliers Berthier pour rencontrer Lionel Brun Valicon, membre du bureau national de la LDH et de la fédération du 93 avant d’assister à la représentation de “Léviathan”.


Une soirée et des échanges qui les ont profondément touchés :

🗨️ Maël : “Merciii beaucoup pour ce soir c'était vraiment très touchant et révoltant”

🗨️ Gilles : “Merci beaucoup pour la proposition de sortie, c'était puissant en émotions !!”

Les recos des clubs


📚 Book Club


Du 25 avril au 6 mai, s’est déroulé notre Temps fort “Les dessous de l’info” dédié aux métiers des médias et de l'information. Nous avons donc décidé de proposer aux lecteurs de découvrir des enquêtes journalistiques. 📰✍️ Parmi les livres particulièrement appréciés par les lecteurs :

“La disparue de la réserve Blackfeet” de Anaïs Renevier

Emma :

“« La disparue de la réserve Blackfeet » est une enquête journalistique qui m’a passionnée ! C’est captivant et Anaïs Renevier nous plonge dans l’univers des réserves, au cœur d’un drame réel. Des passages sont un peu glaçants, mais ce livre nous incite à prendre conscience de la dure réalité des Premières Nations.

J’ai particulièrement apprécié la force, le courage et la résilience de ces femmes qui se battent pour la justice. Un récit qui ouvre les yeux sur des épisodes passés, malheureusement, sous silence aux États-Unis. Cette histoire m’a choqué, surtout à notre époque, et j’ai appris des choses que je n’aurais jamais imaginées…

Finalement, j’ai appris par cette lecture que ce n’est pas parce que nous vivons dans une époque où la liberté règne principalement, dans de nombreux pays, qu’il faut se croire tout permis.





Ces crimes aux Etats-Unis, sur les femmes Amérindiennes, autochtones, sont monstrueux et cela n’affole personne… car les Etats-Unis continuent de fermer les yeux sur ces féminicides de masse.”

La disparue de la réserve Blackfeet.png
“L’empire de l’or rouge” de Jean-Baptiste Malet

Sasha :

“Me plonger dans la lecture de L’Empire de l’or rouge de Jean-Baptiste Malet a été d’accepter un voyage à contre-courant de mes habitudes littéraires. Je suis sortie de ma zone de confort afin de me plonger dans cette enquête journalistique sur… la tomate.

Et pourtant, ce livre est tout sauf banal. Derrière ce fruit que l’on croit inoffensif, très présent dans notre quotidien, Malet révèle un monde opaque, complexe et profondément mondialisé. De la Chine à l’Italie, du Nigeria aux Etats-Unis, il explore avec minutie les coulisses d’un empire économique méconnu : celui du concentré de tomate. Ce n’est pas un récit neutre ou froid, mais un vrai thriller économique qui se lit presque comme un polar.

Ce que j’ai trouvé fascinant, c’est la façon dont Malet démonte nos illusions de consommateur-ice. À travers des témoignages, des infiltrations, et un travail de terrain que l’on peut qualifier d’impressionnant, il montre comment un simple produit peut être le reflet de mécanismes d’exploitation, de corruption, de spéculation et de manipulation à l’échelle planétaire.




Lire ce livre a été une vraie sortie de zone de confort. Le style n’est pas celui d’un roman : il est dense, informatique, parfois technique. Ce que je pensais être un sujet banal s’est transformé en un miroir captivant de notre époque et de nos habitudes alimentaires. L’or rouge, c’est plus qu’un produit : c’est un symbole de la mondialisation et de ses dérives.”

L'empire de l'or rouge.png

“Crush” de Christine Détrez

Estelle :

“J’ai eu l’opportunité de lire « Crush », qui représente la quête de la compréhension de ce mot par la sociologue et écrivaine Christine Détrez. Ce livre est une suite de plusieurs enquêtes journalistiques, passant de l’origine du mot, puis en essayant de définir avec précision ce que signifie le fait « de crusher » sur quelqu’un, le tout avec de nombreux témoignages de jeunes de 18 ans à 25 ans environ.

J’ai adoré ce livre ! J’ai trouvé qu’il montrait avec exactitude la façon dont chaque personne a une vision différente et on a l’impression qu’il existe autant de définition du mot « crush » que de règles différentes pour jouer au Uno. Ce livre marque le fait qu’il n’existe pas de petits sujets, car tous les sujets sont importants et surtout ont le droit d’être abordés et étudiés.

Ce livre est un voyage à travers la nouvelle génération, pour essayer d’obtenir des réponses sur les sentiments que l’on éprouve (ou pas) lorsqu’on crush sur quelqu’un. J’ai été impressionné par le nombre d’avis différents passant de l’unique attirance physique au développement de réels sentiments ou à la possible relation future. Certaines personnes ont tendance à dire que le crush n’est pas significatif dans le sens où il peut correspondre à une personne que l’on ne connaît pas, mais pour qui on a une attirance physique, on aime bien comment la personne rigole, se comporte… mais sans la connaître et cela reste superficiel. Pour d’autres, le crush est beaucoup plus « sérieux » et se rapporte, au début, a une attirance physique ou mentale puis se développe en réels sentiments. En effet, certaines personnes envisagent de se mettre en couple avec leur crush, c’est même leur objectif.

Ce livre ne traite pas uniquement de la recherche de la signification du mot « crush » mais également d’autres sujets tel que le féministe.




En effet, l’autrice aborde le sujet du « crush » comme étant plus féminin que masculin notamment au collège. Il y a même un témoignage qui évoque le fait de regretter d’avoir parlé uniquement de crushs avec ses copines au lieu de parler d’elles et de plus apprendre à se connaître entre elles. J’ai trouvé ça extrêmement réaliste et je me suis reconnu dans ce témoignage. La force de ce livre est son côté « relatable », car la nouvelle génération se reconnaît dans ses propos et j’aurais aimé avoir ce livre entre mes mains quand j’avais 14 ans.

Pour finir, je pense que ce livre est incroyable si vous cherchez à avoir l’avis de plusieurs personnes sur ce sujet. De plus, si vous êtes à la fin du collège ou au début du lycée, je vous conseille de lire ce livre, car il permet de se poser des questions et de prioriser ce qui est vraiment important dans sa vie. Ce livre m’a impressionné avec une diversité de points de vue très vaste ce qui permet également l’ouverture d’esprit des plus jeunes, notamment s’ils n’ont pas accès à l’information quand c’est un sujet « tabou » de la part de leurs parents."

Crush fragments du nouveau discours amoureux.png

“Reporter de guerre” de Delphine Minoui

Manon :

“Ce livre a été une énorme claque ! Il est tout simplement passionnant !

On est plongé dans le récit de Delphine Minoui, une autrice mais avant tout une journaliste reporter de guerre. Dans ce court récit, elle nous raconte son parcours en tant que journaliste reporter de guerre de ses débuts avec son arrivé dans le monde du journalisme assez au hasard à ses voyages et reportages dans des pays durement touchés par la guerre en passant par des anecdotes de sa carrière. Ce livre se termine même par ses réponses à des questions sur ses reportages et son parcours puisqu’il reprend la conférence ce qui est très intéressant !

Le format de ce livre est vraiment très sympa. J’ai trouvé ce livre particulièrement inspirant, il m’a beaucoup parlé étant donné que je suis très intéressé par la géopolitique mondiale, mais aussi par le journalisme. L’autrice nous montre au travers de son récit la dureté de ce métier et la passion qu’il faut pour le réaliser. On la voit passionnée par ses rencontres, mais aussi ses découvertes durant notre lecture et cela ne rend la lecture que plus belle. Elle nous partage sa vie de journaliste à cœur ouvert avec une passion indéniable et une justesse folle.




Ce livre m’a particulièrement touché de par ses thèmes abordés, mais surtout parce que j’ai découvert une autrice qui m’a passionné et qui m’a donné envie de découvrir ses autres livres !

Un livre qu’il faut lire sans aucun doute, un magnifique récit de vie, mais tellement plus que ça, elle nous partage ses anecdotes et ses rencontres qui ont marqués sa vie et c’est juste superbement bien raconté.

Un livre qui permet également de mettre la lumière sur la dure réalité de ce qui se passe encore actuellement dans de nombreux pays dure Moyen-Orient.

Ce livre est un vrai coup de cœur pour moi !"

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🎬 Ciné Club

Parmi les films qui ont marqué le Ciné Club ce mois-ci :

“Promesse” de Thomas Hug de Larauze et Laurène Hug de Larauze

Mattias :

“”Promesse” est un film doux sur la vie et la résilience qui invite à un voyage dans la vie de cette famille. Réalisé par Thomas Hug en promesse à sa sœur décédée, ce film documentaire aborde la question de l’absence et du deuil à travers les gens qui ont côtoyé la vie de Laurène.

La réalisation est un peu originale par le fait qu'il ne s'agit qu'en grande majorité d'extraits de films tournés par Laurène à divers moments de sa vie. Mis bout à bout, les extraits livrent une fresque sur la maladie et un point de vue unique et sans filtres sur le ressenti de Laurène à l'époque. Le choix de l'animation lors de moments assez grave dans le film permet une poésie douce sur ce que traverse toute cette famille.

La scène d'introduction nous met dans un cocon avec des extraits de cette famille lorsque les enfants n'étaient encore que tout petits. On a alors l'impression de plonger dans un film de famille, et c'est en réalité ce qu'exprime Thomas. S'il a réalisé ce film, ce n'est pas seulement pour sa sœur, mais aussi pour lui, par nécessité de rester en contact avec elle. De faire cette 'thérapie' avec sa famille.

Si je devais noter quand même un point négatif, c'est les interviews de ses parents qui me semblent trop conventionnelles. Dans la manière de les filmer, de poser les questions. On sent que le frère a quand même besoin de se mettre à distance de la situation par moments.





Les discussions où il parle alors avec sa famille, les amis de sa sœur, et qu'on le voit devant la caméra sont sûrement les plus beaux, justement car il n'y a pas de mise à distance et on ressent pleinement les émotions.

En reste un beau film, plein d'espoir. Le cycle de cette famille avec de nouveaux arrivants montre la beauté de la vie et de l'éternel recommencent.

Laurène n'est plus avec eux, mais a communiqué à tous ceux qu'elle a croisés une soif de vivre qu'on ressent ardemment à travers l'écran. Comme la plupart des films traitant du deuil ou de la mort, “Promesse” nous invite à avoir une furieuse rage de vivre pour profiter pleinement de chaque moment."

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“Les Fleurs du silence” de Will Seefried

Daphné :

“Très belle surprise. Film important qui témoigne de la maltraitance que subissaient les homosexuels dans les années 20-30. Tiré d’une histoire vraie, ce film éduque sur le sujet et dénonce ces pratiques que j’ai moi-même découvertes. Construit en montage alterné, j’ai adoré la temporalité de l’histoire, ces passages d’un flash-back à un autre et ces retours à la réalité sans transition. Un choix au profit de l’histoire qui nous plonge encore plus dans le film. J’essayais de comprendre et de recoller les morceaux tout au long. Je suis tombée sous le charme de l’atmosphère presque féerique dans laquelle nous plonge une partie du film. Les musiques mélancoliques, les plans et bruitages de la nature, avec cette maison isolée de tout et cette plage déserte. La mise en scène générale m’a conquise avec sa colorimétrie douce et ses plans très proches des personnages et de la nature. Et puis j’ai trouvé la scène finale si belle et poétique !”




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“Soudan, souviens-toi” de Hind Meddeb

Anne-Charlotte :

“”Soudan, souviens-toi !” m’a profondément touché. Je ne connaissais pas bien la situation du pays, et ce film m’a permis de découvrir une jeunesse soudanaise pleine d’espoir, prête à risquer sa vie pour la démocratie. Le fait que la réalisatrice soit au cœur des manifestations rend le témoignage encore plus fort. J’ai trouvé très émouvant de voir cet espoir collectif, et très triste de le voir étouffé par la violence de la répression militaire.”


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“Ingeborg Bachmann” de Margarethe von Trotta

Sarah :

“Ingeborg est une femme qui m’était inconnue jusqu’ici. Grâce au film, je pense avoir pu toucher un bout de sa vie. J’adore la manière dont est mise en scène le personnage, ce que le réalisateur a choisi de nous montrer d’elle. D’une certaine manière, je crois qu’elle est idéalisée et en même temps elle garde ce côté humain, similaire à nous autres spectateurs. Elle m’a fait l’admirer dans ses faiblesses, ses actes et ses mots. Les deux espaces-temps sont très bien mis en place, on comprend les événements, on a envie de connaître la suite des deux histoires !

Ce découpage du temps revient de plus en plus, j’en ai l’impression du moins, dans les derniers films que j’ai vus, notamment dans “Les Fleurs du Silence” de Will Seefried. L’idée de segmenter une histoire me paraît complexe, et lorsque je vois des films qui le réussissent aussi bien, c’est un vrai régal !




J’aimerais m’attarder sur les couleurs, elles sont belles, accompagnées par des compositions intéressantes, elles apportent, complètent et surtout transmettent l’ambiance. Les images dans le désert… elles me restent en tête. Et que dire de ces plans d’ouverture ! Je n’ai qu’une envie, retourner le voir au cinéma.”

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🎭 Scène Club
“Léviathan” de Lorraine de Sagazan, au Théâtre des Célestins à Lyon

Narjess :

“Cette pièce est une proposition frappante qui investit chaque facette de la création dramatique. Le plateau se change en tribunal pour nous plonger au cœur de séances de comparutions immédiates. Leur enchaînement montre alors ô combien la justice semble œuvrer en faveur du respect du code pénal plutôt que des victimes. Les comédiens qui jouent brillamment sont semblables à des poupées de cire qui exécutent leurs partitions et dénotent parfois, saisissant l'occasion de se jouer des codes du théâtre. À voir absolument !”


© Photographie : Simon Gosselin



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“Paradoxe” de Umut Köker au Métropole à Paris

Ségolène :

“”Paradoxe” est un spectacle à la fois drôle, percutant et profond. Umut Köker aborde avec beaucoup de finesse des sujets comme les préjugés, le racisme ou l’identité. Son écriture est sincère, son regard juste, et son humour toujours bien dosé. On rit beaucoup, mais on ressort aussi pensif, touché par la force de ses messages. J’ai adoré ce spectacle qui fait autant réfléchir qu’il fait rire.”

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“Que d’espoir ! Cabaret théâtral” de Valérie Lesort au Théâtre de l’Atelier à Paris

Eléa :

“Il y a quelque chose de mortellement drôle dans ces corps déformés à la voix transformée qui évoluent dans un décor en plastique. Et puis il y a ce qu’ils disent, ce qu’ils pensent ce qu’ils ressentent. Dans un cabaret grinçant, les langues se délient pour donner à voir la catastrophe humaine : des hommes désemparés, un enfant éternel, une barbie souffrant de solitude, une femme de ménage qui ne va jamais bien, voilà entre autres les curieux personnages qui s’emparent de cette scène. Une scène qui bouge, vit et se transforme. Derrière le rideau, au son du piano, entre les rangées des spectateurs, tout l’espace est investi. Le rire s’invite, l’espoir s’en va. Mais s’en va-t-il vraiment ? Ou gagne-t-il, lui aussi, les spectateurs qui face à ce désastre se retrouvent plutôt satisfaits de leur existence ?




Quoi qu’il en soit, dans ce cabaret, pas de faux pas : un texte d’une grande intelligence, un comique maîtrisé à la perfection, un travail habile sur les corps et sur les voix, “Que d’espoir” a tous les ingrédients pour illuminer votre soirée d’une lueur… d’espoir !”

Que d'espoir !.png

🎶 Musique Club

“I Don't Know Why (I Just Do)” de Jeff Goldblum & The Mildred Snitzer Orchestra

Eloïse :

“Entendre Ariana Grande chanter dans ce style est tellement rare, mais ça lui va tellement bien, même si les paroles sont les mêmes le long de la chanson, la mélodie et la voix d’Ariana sont si belles qu’on ne s’en lasse pas.”

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Landmvrks en concert

Océan :

“C'était un super concert de métal avec des passages rap français, un mélange style avec une puissance encore plus incroyable à écouter en live.”

Landmvrks.png

“Le Lac des Cygnes” au Zénith de Lille

Eloïse :

“C’était magnifique, les décors étaient très beaux, les danseurs talentueux et l’orchestre ajoutait de la magie au moment. C’était un super moment.”

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