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Actualités des clubs - janvier 2025

L'actu des clubs


• Rencontre en ligne avec le linguiste Julien Barret

Les membres du Book Club ont participé à une rencontre en ligne, animée par leur camarade Tom, et co-organisée avec la Délégation générale à la langue française et aux langues de France (DGLFLF).

En présence du linguiste, slameur, et poète Julien Barret, ils ont pu découvrir son métier, la lexicologie, et échanger lors d’un atelier sur les origines des mots “tendances” chez les ados.


• Evénements professionnels du secteur du cinéma

Au mois de janvier, le Ciné Club a été convié à différentes journées professionnelles.

Nos membres de Lille et Rouen ont pu assister à deux journées dédiées aux professionnels du cinéma aux Rencontres Recherche et Découverte du GNCR à Villeneuve d’Ascq et à la journée de prévisionnement de l’Acap.

À Paris, les membres ont pu en apprendre davantage sur les enjeux du secteur et les films événements de l’année à venir lors de la conférence annuelle de FNEF : Fédération Nationale des Éditeurs de Films.

• Atelier de création poétique avec Pauline Bilisari

Les membres du Book Club franciliens ont été conviés à un atelier de création poétique dans le cadre de la publication des ouvrages de Pauline Bilisari.

Retrouvez cette soirée pleine de poésie, en vidéo !

Les recos des clubs


📚 Book Club


La thématique du Book Club pour commencer cette nouvelle année était Les Futurs - désirables ou non -, en prévision du festival Les Mycéliades 🛸 Parmi les livres particulièrement appréciés par les lecteurs :

“Bestia” de Corc

Elise :

“Quoi de mieux pour débuter cette nouvelle année qu’une bande dessinée avec une histoire originale et des personnages attachants aux passés sulfureux ? Probablement un tas de choses, mais là n’est pas la question. Cette description de rêve fait référence à la bande dessinée de Corc, « Bestia ».

« Bestia » nous plonge dans une ville labyrinthique où vit Jacquie, une jeune femme solitaire et intrépide, qui traque avec succès les bêtes sauvages peuplant son monde. Kevyn, un coursier maladroit mais ingénieux, croise par hasard la route de la brillante traçaire et ne va plus la lâcher. Un objectif leur est commun : trouver la terrifiante Bestia des Cécropias et l’exterminer.

Ce récit nous immerge donc dans un univers fantastique où coexistent une ville du futur, au paroxysme de l’urbanisation, et une nature sauvage désireuse de reprendre ses droits. Les bestias, des animaux dont la taille et la férocité sont décuplées, terrifient les humains et détruisent tout sur leur passage.

Bien que le format de la bd puisse sembler imposant de prime abord, la lecture s’avère d’une facilité déconcertante, certainement grâce à la prédominance du dessin sur le texte – surtout lors des apparitions de Jacquie. Cependant, l’esthétique de l’œuvre étant plus qu’agréable, cela ne pose aucun problème. Bien au contraire : les images en disent parfois plus long que les mots en matière de combat. J’ai d’ailleurs particulièrement apprécié le graphisme du personnage de Jacquie, qui détonne avec celui de Kevyn. Leur design illustre parfaitement leurs caractères respectifs.




En outre, le genre de la science-fiction est ici utilisé de manière pertinente, car il nous invite à imaginer un monde qui, face à une urbanisation effrénée, perd ses repères et finit par ne plus rien contrôler. Est-ce notre futur que nous entrevoyons au fil des pages ? En poursuivant ainsi la destruction de nos écosystèmes, aurions-nous le droit à une rébellion des différentes composantes de la nature terrestre ?

Enfin, bien que le thème du monde onirique n’ait que peu été abordé dans ce premier tome, il se révèle être un sujet très intéressant que j'espère voir davantage exploré dans les prochains volumes.

Ainsi, ce premier tome nous permet de découvrir l’obscurité et le mystère qui flottent autour de cet univers fascinant, tout en laissant entrevoir cependant un petit rayon de lumière : la dynamique naissante entre les personnages.

« Bestia » est donc une œuvre sympathique et prometteuse, qui saura séduire les lecteurs en quête de frissons bestiaux ainsi que les amateurs de science-fiction. Une bande dessinée qui semble destinée à devenir un petit joyau des « Humanos ». À suivre de près !”

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“Kaya” de Paola Barbato et Linda Cavallini

Flora :

“Quelle pépite ! “Kaya” nous propose une histoire profondément touchante, une relation humain/animal particulièrement marquante et ce, en quelques pages seulement. Au-delà des dessins, que j'ai trouvé tout bonnement sublimes notamment au niveau des décors que traversent les personnages et des palettes de couleurs utilisées, le récit s'accompagne d'une bande originale créée spécialement pour la BD et qui fut pour moi le gros point fort de cet ouvrage tout en le faisant sortir du lot. De fait, les musiques, que j'ai adorées, rendent l'immersion dans l'histoire d'autant plus facile et profonde. Elles ont su me donner des frissons et me faire verser des larmes. Je pense par ailleurs aller les réécouter, tant je les ai aimées. Un vrai coup de cœur !”



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“Chien 51” de Laurent Gaudé

Laetitia :

“Dans ce roman, Laurent Gaudé nous emmène dans un monde futuriste où les riches sont très riches et dominent le monde tandis que les pauvres restent très pauvres. C'est une société où tout est contrôlé, où les gens sont surveillés et où la liberté n'existe presque plus. Est-ce une prémonition de notre propre avenir ? L’histoire est autant futuriste que possiblement réaliste. L'auteur imagine un futur qui pourrait bien arriver si on ne fait rien pour changer les choses. L'histoire raconte la vie d’un enquêteur qui tente de résoudre un meurtre dans une ville futuriste et se rend compte des inégalités à cause des technologies qui creusent un fossé entre les riches et les pauvres.

Ce roman nous incite à réfléchir sur notre monde actuel qui évolue rapidement au niveau technologique tel que la robotisation et des intelligences artificielles. Il nous montre à la fois les aspects positifs et négatifs de cette évolution, pour l’humanité. Est-ce vraiment bénéfique ? Une question toujours en suspens.”



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🎬 Ciné Club

Parmi les films qui ont marqué le Ciné Club ce mois-ci :

“Jouer avec le feu” de Delphine Coulin et Muriel Coulin

Mattias :

“Vincent Lindon, offre une prestation fascinante. Celle d'un père dépassé par sa vie de famille. Cheminot forgé par l'idéal de solidarité et les idées de gauche qui voit son aîné basculer violemment dans des groupes néonazis. Remarquable dans ce rôle, son monologue de fin m'aura particulièrement touché. Quels liens entretiennent les parents avec leurs enfants, et jusqu'où sont ils prêt à les aimer ? Question vaste que se pose le film sans jamais tomber dans l'écueil de personnages stéréotypés. Les deux frères sont tout aussi tourmentés que le père et permettent au film de créer une véritable dynamique autour du trio.

On voit cette famille se déchirer, se soutenir, s'aimer, se diviser. On est embarqué avec eux pour le meilleur et le pire. On obtient un film d'une grande justesse à la thématique plus qu'actuelle qui résonnera pour les jeunes, comme leurs parents.”




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“La Pampa” d’Antoine Chevrollier

Sarah :

“C'est un film que j'ai ressenti. Son histoire, ses conflits, sa violence, m'ont émue. Je me suis beaucoup attachée aux personnages, surtout celui de Willy, je ne sais pas trop pourquoi, rien dans sa vie ne ressemble à la mienne, pourtant, il y a un quelque chose. Les sentiments qu'il nous montre, sa sensibilité, sa franchise dans sa manière de les exprimer, je crois que c'est ça qui me l'a rendu si attachant. J'aime, je suis heureuse de croire que Willy avance, après ce lourd acharnement dans le deuil. Il est beau ce film, j'ai envie de féliciter et de remercier l'ensemble de l'équipe de production de nous l'offrir. Merci.”



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“It’s Okay !” de Kim Hye-young

Sakina :

“Le film “It’s Okay” est un parfait exemple du voyage du héros contemporain avec le personnage de In-young, ce qui m’a énormément plu. En effet, il permet réellement de s’approprier le film personnellement. “It’s Okay” m’a beaucoup touchée au niveau de diverses situations représentées par les personnages. Chaque personnage a sa propre histoire et ses propres problèmes et ainsi le film en lui-même avec la compréhension de chacun transmet l’espoir d’une vie meilleure pour chacun."



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🎭 Scène Club
“The End” de Bertrand Lesca et Nasi Voutsas sur OPSIS

Léa :

“J’ai trouvé cette pièce fantastique bien qu’elle soit très originale et surprenante !

Personnellement, aux premiers abords, je l’ai trouvée intrigante. Néanmoins, je me suis tout de suite laissée emporter par elle.

En effet, elle aborde des thèmes tellement déchirants et importants que l’on est forcément amené à réfléchir et à s’interroger après l’avoir vue.

Cela m’a permis de découvrir la danse sous un nouveau jour. Ici, les mouvements, qu’ils soient répétitifs, étranges voire drôles ou même parfois dénués de sens comme on pourrait facilement le penser, expriment en fait des idées fortes ; le langage du corps est exceptionnel dans cette pièce. Par exemple, lorsqu’un acteur réalise un mouvement et que l’autre le reprend après, une sorte d’osmose se crée et nous invite à l’interprétation.

J’ai aussi trouvé original le fait qu’il y ait des inscriptions en arrière-plan des personnages.




Il s’agit donc d’une pièce dans laquelle on est facilement plongé et interpellé. C’est comme si on se situait dans le monde d’après et en même temps dans l’instant présent.

Ainsi, cette dernière est alors très intéressante d’un point de vue écologique mais aussi relationnel, familial.”

© Photographie : Alex Brenner

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“Sorcières (titre provisoire)” de Penda Diouf et Lucie Berelowitsch au Théâtre du Point du Jour à Lyon

Narjess :

“L'originalité de cette pièce s'ouvre dans un grand fracas et ses voix nous habitent. Phénomènes paranormaux, rencontres inopinées, enquêtes, âmes et drames : il régnait dans la salle une certaine tension. J'ai particulièrement aimé le fait que malgré cela, le jeu soit drôle, les langues s'apprivoisent, de beaux tableaux s'offrent à nous. La sororité entre ces murs et à travers les époques apaise un récit tourmenté : questionnant alors la perception de "la sorcière" et la force de l'héritage.”

© Photographie : Simon Gosselin


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Découvrez plus de recommandations de spectacles dans le dernier post Instagram “Les recos du Scène Club”

🎶 Musique Club

“La Symphonie Fantastique” de Berlioz par l'Orchestre Ostinato

Narjess :

“De nuit, la magie du musée d'Orsay se révèle. Les projections lumineuses, les statues qui bordaient l'allée et, bien sûr, l'orchestre m'ont transportée.”

© Photographie : Vincent Lappartient

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Ecoute en avant-première de l’album posthume “Balloonerism” de Mac Miller au Grand Rex avec MINO

Paul-Aimé :

“Le court-métrage était magnifique et une parfaite illustration de l’univers de l’album dont la musique était très bonne également. On ne sait jamais à quoi s’attendre avec les albums posthumes, mais celui-ci est une réussite. Un plaisir et une chance de pouvoir profiter de chansons inédites de cet artiste aussi beau humainement qu’artistiquement.”

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Ateez en concert à la LDLC Arena de Lyon

Isalis :

“Ateez est un groupe que j’écoute depuis maintenant presque 6 ans et que je rêvais de voir un jour en concert. Je n’ai pas été déçue, la performance était tout simplement incroyable, que ce soient leurs voix, chorégraphies, la bonne humeur des membres du groupe quand ils sont sur scène ou encore l’ambiance générale qu’il y avait au concert. C’est vraiment une expérience qui m’a marquée. On voit bien que le groupe s’est donné à fond pour les Atiny et ça s’est ressenti dans leur performance. En somme, je ne réalise pas encore que j’ai vu Ateez en concert tellement c’était génial ! Mais je recommande vivement cette expérience, que vous soyez fans, que vous écoutiez juste un peu, ou que vous vouliez juste découvrir un groupe ou un nouveau genre musical. Vous en sortirez émerveillé !!”

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